Distribution des jetons de poker: le guide complet - 190 | May 2, 2024
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Mais ce type de joueur est plutôt rare et la plupart des joueurs ont un PFR compris entre 5% et 20%. Selon l’amplitude de cette statistique, il est possible de diviser les joueurs en différents groupes. Soit, pendant le jeu, vous avez coché la main en vue de la revoir après. Soit vous ne l’avez pas fait, et vous pouvez la retrouver dans votre base de données en la filtrant par main de départ, par argent gagné, ou par adversaire… Seuls l’échange et la revente de base de données de mains jouées sont donc interdits. Un tracker est un logiciel de quelques dizaines de dollars qui stocke l’historique des mains que vous jouez online dans une base de données.
Plus de 50% représente le haut de la fourchette et indique des joueurs à 4-bet plus souvent. Une main comme A♥3♥ bloque un As et donc élimine plus de combinaisons avec lesquelles l’adversaire est susceptible de 3-bet pour valoriser qu’une main comme 4♥3♥. Une troisième option est de juste payer avec les As ou les Rois pour ensuite sur-relancer le joueur qui squeeze (New York back raise).
Cela est à mettre en relation avec le pourcentage total de mains ouvertes. Un joueur serré qui ouvre 13% des mains a toujours une range serrée quelle que soit sa position. Le plus fréquent est de trouver des joueurs qui ouvrent environ 20% des mains dans toutes les positions. Mettons en pratique ce que nous avons vu lors de ces deux dernières sections. Prenons le cas où le pourcentage de 3bet est de 7 % et le pourcentage de CB de 70 %.
Sur 100 mains jouées, la marge d’erreur sera de 10% maximum. Sur mille mains, un VPIP affiché de 22% sera extrêmement réaliste. Sur un échantillon de 1000 occurrences, où ce joueur aurait donc 3bet 70 fois, l’intervalle de 95% nous donne une range entre 4 et 10%. Il est encore très difficile de déterminer si ce joueur 3b seulement pour valoriser ou s’il est capable d’ouvrir son range. Tout est dans le titre, j’aimerai savoir quelle sont en moyennes les stats de base (VPIP/PFR/3bet) des meilleurs regs de NL100+ en 6max.
PT4 non, mais HeM2 avait eu une mise à jour qui faisait compter le nombre d’opportunités plutôt que le nombre de mains, ce qui amène ce genre de situation. Et pour ces chiffres, il faut jouer max 2 ou 3 tables, sinon tu maîtrises plus tes spots et tu spew trop facilement. C’est un joueur atypique qui crush à 45 bb/100 en jouant 50% des mains quasiment. Vous remarquerez aussi que quelques joueurs ont un gros pourcentage de 3-bet en milieu/fin de parole. Il ‘agit souvent de joueur plutôt serrés, mais certains en abusent et il convient de les repérer. Ce type de rapport est aussi instructif pour avoir les moyennes de la limite.
De plus, il faut ventiler les pourcentages de 3-bet par position. Typiquement, ce pourcentage est le plus élevé au bouton, suivi par la big blind, la small blind et enfin le cut-off. Cela peut varier, certains joueurs aimant plus 3-bet depuis les blinds que depuis le bouton. En fonction de ces chiffres, vous serez mieux à même de décider quand payer un 3-bet ou quand 4-bet. Cet article aborde l’analyse du jeu adverse afin d’y déceler les points faibles (“leaks”) et d’en tirer avantage.
Et on ne saura jamais s’il est tout à coup en tilt après avoir pris un énorme badbeat sur une des cinq autres tables qu’il joue. La plupart des joueurs ont 55% – 88%, alors regardez lucky8 aussi la statistique PFR. Plus le PFR% est faible, plus le CB% du joueur est élevé. C’est parce que moins le joueur relance avant le flop, plus il a de mains fortes.
Si l’un de vos adversaires affiche ces stats, vous êtes face à un joueur tight-aggressive (TAG). Ce style, longtemps considéré comme LE style gagnant au no limit Hold’em a perdu quelque peu de son aura avec l’arrivée des joueurs loose-aggressive (LAG). Il reste néanmoins un style de jeu très profitable et jouer contre un tel adversaire ne sera pas chose facile. Un joueur avec de telles statistiques a vraisemblablement compris pas mal de choses au poker et sa sélection de mains préflop est plus difficile à lire, même avec l’aide de logiciels. Il s’agit du pourcentage total moyen de fois où votre adversaire met de l’argent dans le pot.
La seule chose qu’il faut en retenir, c’est que la marge d’erreur se réduit extrêmement lentement. Et que les nombres affichés par notre tracker sont à prendre avec énormément de prudence. Mon tracker me dit que ce joueur a 3bet 7% du temps mais il peut tout aussi bien sur-relancer seulement AA ou une main sur cinq.
Il joue seulement 10% de ses mains pré-flop et en relance 8%, donc il limp ou call seulement 2% du temps. Si ce joueur limp ou call, cela déclenche mon signal d’alarme. Il relance seulement 1 fois sur 6, alors quand je le vois relancer, le signal d’alarme s’active. Quand vous voyez un joueur jouer différemment de ce qu’indique “sa personnalité au poker”, vous devez vous inquiéter. Les plus utilisés sont le VPIP (Volontarily Put money In Pot – argent investi volontairement dans le pot) et le PFR (Preflop Raise – relance pré-flop). Pour ceux qui l’ignorent, pouvez-vous expliquer ce qu’est le VPIP ?
Dans les précédents articles sur les statistiques poker fournie par un “tracker”, nous avons parlé des deux stats les plus importantes le “VPIP” et le “PFR”. Parmi les différentes catégories de joueurs établies à partir de ces deux statistiques, nous avions abordé le “nit” et le “TAG”. Cette fois, nous allons nous intéresser à des styles de jeu plus atypiques avec des statistiques hors normes.
Celui-ci ne sait que traiter les données brutes (quantitatif), il n’est pas (encore ?) capable de les qualifier selon le contexte. À mon sens, on ne peut pas parler des statistiques sans parler de leurs limites. Savoir que votre adversaire 3bet 8 % n’est pas suffisant. Savoir que votre adversaire est 20/15 n’est pas suffisant. Par contre, pour ce qui est du W$SD, vous ne pouvez rien faire avec cette statistique après cent mains.
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